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Huile Abstrait

LA PUBLICITÉ PENDANT LA 1ERE GUERRE MONDIALE

Pendant la 1ère Boucherie Mondiale, des journaux tels que «Pays de France» et «L’Illustration» étaient spécialisés dans le bourrage de crâne.
Dans leurs colonnes, une retraite catastrophique de l’armée française devenait un habile repli stratégique, les balles allemandes ne faisaient que traverser le corps de nos valeureux soldats sans faire davantage de dégâts et nous disposions, bien sûr, de géniaux généraux.
Il faut également feuilleter· les pages consacrées à la réclame pour les soldats des tranchées.
Vu ainsi, de nos jours, on croirait de l’humour noir, mais rien de tout cela, bien au contraire…
Écrasé par les obus, asphyxié par les gaz, fauché par la mitraille, affecté par le froid, les poux et les rats, le poilu est devenu un bon débouché commercial pour toute une gamme de produits allant de la montre Lip qui lui donnera « l’Heure de la Victoire» aux produits alimentaires pratiques «Toutentub» en passant par la poussette porte-brancard « Peugeot» ou «Le Vin Aroud» qui «soigne nos convalescents, sustente les blessés et tonifie les affaiblis.»
Voilà en effet de belles marchandises qui pouvaient, moyennant finances, remplir les colis que les familles et les marraines de guerre destinaient à leurs soldats.
Et si le malheureux s’en revenait de guerre amputé, pas de problème, la prothèse «la Française»’ (garantie 5 ans !) lui permettrait de marcher à nouveau « sans gène ni fatigue ».
Car, on l’a trop vite oublié, en temps de guerre, rien ne se perd, tout se recycle, surtout les estropiés!